Parking silo à Versailles Satory

« Le site comme matière première » 

Satory constitue une grande clairière, cernée au nord et au sud par la forêt domaniale de Versailles, qui surplombe le domaine du château de Versailles au nord. Vers le sud, la topographie en pente douce descend vers le site classé de la vallée de la Bièvre. 

Dépassant le simple objectif de la préservation de cet environnement, le projet a pour ambition de se fonder sur cet héritage historique et géographique. 

« L’histoire comme écriture » 

Le quartier Bastion est ainsi nommé en références aux anciens murs d’enceinte en pierre meulière. Le projet de construction du nouveau parking entre en dialogue avec cette histoire en réinterprétant la forme et la matérialité d’un « bâtiment infrastructure ».

Le rez-de-chaussée de l’ouvrage est constitué de 57 arches en pierres massives de Saint-Maximin formant la façade du bâtiment. Cette régularité permet une certaine évolutivité des usages au rez-de-chaussée. 

« L’architecture comme identité » 

La superstructure de l’édifice est volontairement neutre pour révéler les arches en pierre au rez-de-chaussée comme repère dans le quartier, entre ouvrage défensif et ouvrage d’art. 

Le dessin fabriqué par l’assemblage de briques fait apparaître une façade abstraite et homogène dans sa globalité, mais laisse percevoir en s’approchant une lecture plus variée, avec une alternance de lignes horizontales et des percements verticaux. 

« L’évolutivité comme usage » 

La forme trapézoïdale de la parcelle appelle une organisation spécifique des niveaux. C’est un parking sans poteaux intérieurs, dont le franchissement des planchers se fait de façade à façade. Le projet propose de limiter la matière et de ne pas construire de surfaces supplémentaires. L’entrée se fait ainsi par un vide au cœur du bâtiment.  

« L’eau comme paysage » 

Le principe de gestion des eaux pluviales en surface constitue un volet « actif » de la constitution de milieux naturels. De manière emblématique, l’aménagement de bassins dans le parc réinvestit la présence de l’eau comme identité versaillaise liée à l’Histoire de ce territoire.